IDENTITY PERFORMANCE IN NORTH AMERICAN FRANCOPHONE SPACES - PERFORMANCES DE L’IDENTITÉ DANS LES ESPACES FRANCOPHONES NORD-AMÉRICAINS
Call for submissions
IDENTITY PERFORMANCE IN NORTH AMERICAN FRANCOPHONE SPACES
Quebec and Francophone Studies Conference
A collaboration between Carleton University’s School of Indigenous and Canadian Studies and Trent University’s Frost Centre for Canadian Studies and Indigenous Studies
March 20th-21st, 2020, Ottawa, Ontario
How do we understand, identify, name and problematize the physical, political, historical, cultural, identity-based and memorial spaces francophones live in, where questions about belonging are at play and performed in North America? Does the relationship to one or more of these tangible and intangible spaces, or even to a superimposed composition of several of these spaces, contribute to the manifestation of belonging to a language, a region, a territory, a culture, a social class or a country? What about the identity-based relationship to the national capital? Intrinsic to the ideology of Pierre Elliot Trudeau and his vision of Canada, official bilingualism was, in addition to provide an anchor for the unity of the nation, a commitment to the development of linguistic minorities (Official Languages Act of 1985), a strategy of resistance to assimilation, and a way of separating ethnicity from language and allowing more openness to immigration (Pierre E. Trudeau, 1969). If the French language became one of two official languages – state sponsored, in a minority position to English, and largely politicized – discussions about francophone communities in minority settings in Canada continue to raise polarizing ideas about the quality of the French language, the importance of French-Canadian heritage and the threat of assimilation. In her recent documentary Denise au pays des Francos, Denise Bombardier makes a distinction between francophones of French-Canadian heritage outside of Quebec and immigrant francophone Canadians. Is Quebec as a nation still a home (in the sense of Heimat) where Francophone Canadiens can find refuge and nourishment so they can move surviving to thriving?
The Université de l’Ontario Français project is now on the rails. Here in Ontario, we can indeed see that one hundred years after Regulation 17 and more than twenty years after having won the battle to maintain the Montfort Hospital (1997) it is time to take stock of the collective identity of Franco-Ontarians and to celebrate the thriving francophone minority communities of North America. What is really going on? Does a Canadian Francophonie exist? How do we give Francophones a voice in politics in a rhetoric of reparation given that the final report of the Truth and Reconciliation Commission (2015) reveals the ravages caused by the residential school system, where the goal was largely to extinguish Indigenous languages? How do we now approach the history and the status of French as a colonial language? What about the relationship between Francophones to each other, to the Quebecois, to other minority contexts, and to Indigenous peoples? This conference is held in an Anglophone setting of a unilingual anglophone university - in Canada’s officially bilingual national capital with a goal of creating a space for exchanges between francophone and Francophile researchers from all North American spaces – whether they are from Quebec or outside of Quebec, Canadians, Americans, Indigenous, French or English speaking, in order to create bridges between people, communities, networks and disciplines.
The School of Indigenous and Canadian Studies at Carleton University, in collaboration with the Frost Centre for Canadian Studies and Indigenous Studies at Trent University, invites academic and independent researchers, and Master and PhD level students to join us to reflect on these questions. The conference will take place March 20th and 21st 2020, to mark International Francophonie Day. We are accepting suggestions for panel topics as well as individual proposals. We invite proposals in French and English about francophones minorities in Canada, Franco-Americans, Cajuns, Acadians, Quebecois, Indigenous peoples, and French-speaking immigrant communities, particularly those related to:
- Identity performance among linguistic and cultural minorities;
- Representations in collective narratives and the construction of counter-narratives;
- Mobility, attachment to place, and social movements; and
- The preservation and revitalization of language.
SUBMISSION GUIDELINES
We are accepting proposals from interdisciplinary and discipline-based researchers such as Quebec studies, Francophone studies, Indigenous studies, Canadian studies, sociology, history, museum or archival studies, political science, anthropology, literature and the performing arts, media studies and religious studies. To submit your proposal please send a 300-word resume of your paper and a brief 100-word biography by December 19th, 2019. Proposals will be evaluated, and successful speakers will be contacted in January 2020. Additional information on the location of the conference and registration process will be sent at that time. We hope to offer simultaneous translation in English and French. The level of support available to participants will depend on funding received.
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Appel de propositions
PERFORMANCES DE L’IDENTITÉ DANS LES ESPACES FRANCOPHONES NORD-AMÉRICAINS
Colloque sur les études québécoises et francophones
Une collaboration entre la School of Indigenous and Canadian Studies de l’Université Carleton et le Frost Centre for Canadian Studies and Indigenous Studies de l’Université Trent.
Les 20 et 21 mars 2020, Ottawa, Ontario
Comment comprendre, identifier, nommer et problématiser les espaces physiques, politiques, historiques, culturels, identitaires et mémoriels francophones où les questions d’appartenance se jouent et se performent en Amérique du Nord? La relation à l’un de ces lieux physique ou intangible ou encore, la dialectique avec une composition superposée de plusieurs de ces espaces participent-elles de la manifestation de l’appartenance à une langue, à une région, à un territoire, à une culture, à une classe sociale ou au pays? Qu’en est-il du rapport identitaire à l’espace de la capitale nationale? Intrinsèque à la pensée de Pierre Elliott Trudeau et à sa vision du Canada, le bilinguisme officiel fut, outre une balise pour l'unité du pays, un engagement envers l’épanouissement des minorités linguistiques (Loi sur les langues officielles de 1985) une stratégie de résistance à l’assimilation et une façon de désethniciser le rapport à la langue et permettre l’ouverture à l’immigration (Pierre E. Trudeau, 1969). Si le français est devenu l’une des deux langues officielles - subventionné et minoritaire, aux accents largement politisés - parler des communautés francophones en milieu minoritaire au Canada continue d’attiser des réflexions polarisantes sur la qualité de la langue, l’importance de l’héritage canadien-français et la menace de l’assimilation. Faut-il, comme Denise Bombardier dans son récent documentaire Denise au pays des Francos, distinguer les francophones d’héritage canadien-français hors Québec des Canadiens francophones issus de l’immigration? «Le pays du Québec» est-il encore un foyer (dans le sens de Heimat) où les Francophones canadiens devraient venir se réfugier et se nourrir pour cesser de survivre et enfin s’épanouir?
Le projet de l’Université de l’Ontario Français est maintenant sur les rails. Ici en Ontario, on peut en effet penser que cent ans après le Règlement 17 et plus de vingt ans après avoir gagné la lutte pour le maintien de l’hôpital Montfort (1997) il est temps de faire le bilan sur l’identité collective des Franco-Ontariens et de célébrer l’épanouissement des communautés minoritaires francophones en Amérique du nord. Qu’en est-il vraiment? Existe-il d’ailleurs une francophonie canadienne? Comment donner aux Francophones une voix politique dans une rhétorique de réparation alors que le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation (2015) révèle les ravages causés par les pensionnats obligatoires, dont la volonté délibérée d’éteindre les langues autochtones? Comment aborder aujourd’hui l’histoire et le statut du français comme langue coloniale ? Qu’en est-il de la relation des Francophones entre eux, avec les Québécois, avec les autres milieux minoritaires et avec les Autochtones? Ce colloque tenu en Anglophonie dans la capitale nationale du Canada vise à créer un espace d’échanges entre les chercheurs francophones et francophiles de tout l’espace nord-américain - qu’ils soient du Québec ou «hors-Québec», Canadiens ou Américains - Autochtones, d’expression française ou anglaise, afin de créer des ponts entre les gens, les communautés, les réseaux et les disciplines.
La School of Indigenous and Canadian Studies de l'Université de Carleton, en collaboration avec le Frost Centre for Canadian Studies and Indigenous Studies de l'Université Trent, invitent les chercheurs universitaires, et indépendants ainsi que les étudiants des 2e et 3ecycles à venir réfléchir à ces questions. Le colloque aura lieu les 20 et 21 mars 2020, afin de souligner la journée internationale de la francophonie. Nous acceptons les suggestions de panels thématiques de même que les propositions individuelles. Nous invitons les propositions de présentations en français et anglais qui touchent les minorités francophones du Canada, les Franco-Américains, les Cajuns, les Acadiens, les Québécois, les Autochtones et les communautés immigrantes d’expression française et particulièrement celles reliées à ces quatre thèmes :
- La performance de l’identité dans les milieux linguistiques et culturels minoritaires;
- La représentation des récits collectifs et l’élaboration de récits alternatifs;
- La mobilité, l’attachement aux lieux et les mouvements sociaux; et
- La préservation et la revitalisation de la langue.
DIRECTIVES DE SOUMISSION
Nous acceptons les propositions de communications de chercheurs interdisciplinaires ainsi que des disciplines telles que les études québécoises, les études francophones, les études autochtones, les études canadiennes, la sociologie, l’histoire, la littérature, les études muséales ou archivistiques, les études politiques, l’anthropologie, les arts d’interprétation, les études médiatiques et les études religieuses. Pour soumettre votre proposition veuillez svp envoyer un résumé de votre proposition de communication de 300 mots et une brève biographie de 100 mots d’ici au 19 décembre 2019.
Les propositions seront évaluées et les conférenciers et conférencières retenu(e)s seront contacté(e)s en janvier 2020. Des informations supplémentaires sur le lieu exact de la conférence et l’inscription seront alors envoyées. Nous espérons pouvoir offrir la traduction simultanée en français et en anglais. L’appui disponible aux participants et participantes dépendra des subventions obtenues.